Robert Rochefort a tenu à saluer ce matin sur les ondes de « Radio Classique » et de « Public Sénat » les forces d’intervention tout en posant un certain nombre de questions sur la genèse d’un tel drame.
« Les forces de police et de renseignement ont fourni un travail exemplaire mais il n’est pas interdit de se poser des questions ». C’est par ce préambule que le député européen est revenu sur les événements de Toulouse, tout en refusant de tirer des conclusions hâtives à l’heure où la polémique enfle au sujet des délais d’intervention du RAID. « Je ne sais pas s’il y a eu des failles. J’ai lu ce matin la parole un peu définitive du commandant Prouteau qui affirme que la stratégie policière n’était pas la bonne mais je n’ai aucune compétence pour préjuger de cela », a estimé Robert Rochefort. En revanche, l’ancien directeur du Credoc a souhaité soulevé quelques interrogations restées jusqu’à présent en suspens : « Il serait intéressant de mettre sur la table la question du multirécidivisme de Mohamed Merah, les raisons qui ont poussé à sa radicalité et la manière dont il a réussi à se procurer des armes lourdes ». Avant d’ajouter : « Ce qu’il a fait est inexcusable mais cela ne veut pas dire que la société ne doit pas comprendre comment cela a pu se produire », a affirmé Robert Rochefort.
« La société doit s’interroger sur elle-même quand une telle monstruosité se produit »
Interrogé ensuite sur les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy hier soir en corrélation avec les événements de Toulouse, Robert Rochefort s’est montré quelque peu circonspect : « Les mesures annoncées par le président de la République hier soir, semblent aux yeux de beaucoup de spécialistes totalement inapplicables ». L’eurodéputé a également profité de l’occasion pour expliciter et clarifier les propos tenus par François Bayrou, lundi soir lors de son meeting de Grenoble : « Ce qu’a voulu dire François Bayrou, c’est que la société doit s’interroger sur elle-même quand une telle monstruosité se produit ». Et d’appeler à la pondération : « N’allons pas sur-interpréter ses propos ».
Sur la montée en puissance dans les sondages de Jean-Luc Mélenchon, Robert Rochefort a tenu également à relativiser la portée des enquêtes d’opinion : « Les trois candidats derrière les deux principaux sont dans un mouchoir de poche donc les marges d’erreurs peuvent être conséquentes et il reste un mois de campagne », a-t-il estimé avant de donner rendez-vous dimanche au Zénith : « Ce sera un moment important. François Bayrou estime que la France mérite mieux que cet affrontement droite/gauche et prône un rassemblement de toutes les bonnes volontés. Je suis convaincu qu’il y aura à nouveau une séquence Bayrou d’ici la fin de la campagne », a-t-il conclu.
There doesn’t seem to have been much of a bump as reflected in the polls. I think Arun is right that most of the drift from Hollande is taodrws other leftist candidates, most especially taodrws Me9lenchon. My assumption is that most, probably all, of these voters will come home to the PS in the second round (unless Hollande does something stupid like attacking Me9lenchon) Nevertheless, I think Sarkozy has done well out of this terrible situation in Toulouse even if it isn’t reflected in the polls. He didn’t overreact either during or in the aftermath. For example, in his decision to exclude certain radical preachers, Sarkozy focused on many of the same points that were made by Fethi Benslama in the brief commentary that Arun posted. Sarkozy’s handling of Merah’s burial—-he’s French, just put him in the ground and don’t make a production of it—struck me as correct and striking all the right notes for a president.